chirurgie d'urgence et réglée, microchirurgie, arthroscopie
chirurgie d'urgence et réglée, microchirurgie, arthroscopie

RDV en consultation de chirurgie Main et Membre supérieur tous sites / tous chirurgiens:

01 55 25 54 44

Service anesthésie

La chirurgie du membre supérieur, dans notre établissement, s'effectue dans la quasi totalité sous un type d'anesthésie que l'on appelle anesthésie locorégionale. Cela signifie que le membre où une partie du membre seront rendus insensibles. Elle est toujours réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur.

 

PROCEDURES

En préambule nous réalisons environ 8000 anesthésies par an sur le principe suivant : en déposant un produit anesthésique local au contact de nerfs sensitifs ou moteurs, il est possible de stopper transitoirement mais durablement la transmission des messages douloureux et moteurs. En pratique le membre, ou une partie du membre, devient insensible et ne sera plus animé, selon le lieu de l’anesthésie, d'aucun mouvement spontané. Les seuls mouvements possibles seront passifs et dépendants de la pesanteur. C'est une sensation nouvelle et transitoire, bien acceptée dans l'immense majorité des cas. L’utilisation d’un appareil d’échographie depuis 2005 nous permet d’identifier les nerfs avec précision. Après franchissement de la peau, l’échographe et l’analyse faite par votre anesthésiste permettent de guider l’aiguille jusqu’au contact du nerf. Enfin, sous contrôle visuel direct, l’échographie permet l’injection précise du produit. L’effet apparaît rapidement mais nécessite entre 15 à 30 minutes pour être complet et permettre la chirurgie. 

L’injection, et donc la piqûre, peut-être réalisée à différents endroits en fonction du type de chirurgie, de sa topographie et de sa durée. Ainsi une injection au niveau du cou (bloc inter-scalénique) permettra la chirurgie de l’épaule (elle est très souvent suivie d’une anesthésie générale pour le confort de l’intervention). Une injection au dessus de la clavicule (bloc supra-claviculaire), en dessous (bloc infra-claviculaire) ou dans le creux de l’aisselle (bloc axillaire) permettront toute chirurgie de mi-bras à la main. Des anesthésies tronculaires peuvent être réalisées en dessous du coude et de l’avant-bras et permettent d’opérer la main, les doigts.

Enfin le bloc digital : injection simple d'anesthésique local à la base du doigt peut-être indiquée. Cette dernière technique ne fait pas appel à l’échographie. Une surveillance cardiovasculaire et une perfusion sont toujours mis en place par sécurité avant de pratiquer l’anesthésie. De l'intervention vous ne verrez rien, un grand drap stérile vous sépare du site opératoire. Tout au plus vous pourrez sentir que votre bras est mobilisé. Ce type d'anesthésie permet des interventions très longues qui atteignent parfois 12 heures. Un médicament sédatif pourra être injecté pour vous détendre un peu plus si vous en éprouvez le besoin ou si nous pensons que cela vous est bénéfique.

 

AVANTAGES DE L'ANESTHESIE LOCOREGIONALE
1. Excellente qualité d'analgésie dans plus de 97% des cas qui continue après l'intervention et permet une kinésithérapie immédiate dans le cas où cette dernière serait indiquée.
2. Réalisable dès 4 ans jusqu'à...
3. Entrée et retour au domicile le jour même le plus souvent.
4. Utilisation de produits n'entraînant qu'exceptionnellement des allergies.
5. Evite l’anesthésie générale.

 

RISQUES ET COMPLICATIONS

Les complications sont très rares mais doivent être citées.

En comparant à l'anesthésie générale, c'est la technique d'anesthésie de choix dans les centres entraînés.

Des cas de paralysies persistantes, de douleurs neurogènes ont pu être rapportées. Rarement, des sensations à type de fourmillement peuvent persister plusieurs semaines après la réalisation de l'anesthésie.

Un hématome est possible à l’endroit des piqûres.

L’injection dans un vaisseau est toujours possible, l’échographie permettra de la dépister très facilement et empêchera l’injection massive de produit dans le sang.

Enfin un malaise vagal peut être facilement dépisté et traité.

Le risque le plus fréquent est l’échec. Il peut nécessiter la réalisation d’une nouvelle anesthésie au même endroit ou un peu plus bas et même parfois nécessiter une anesthésie générale (<1%).

 

CONSEILS EN CAS DE BLESSURE

  • 1. Ne plus rien boire (même de l'eau)
  • 2. Ne plus rien manger
  • 3. Ne plus fumer
  • 4. Ne pas mâcher de chewing-gum.
    En effet il est important de respecter un jeûne alimentaire (solide et liquide) de 6 heures avant une anesthésie même si cette dernière n’est pas générale. Comme cité plus haut nous redoutons l’échec de l’anesthésie pratiquée ou un réveil trop précoce qui pourront nous obliger à vous endormir complètement. Il est alors nécessaire que vous soyez à jeûn.
  • 5. Récupérer la liste de vos médicaments et les différents examens récents pour gagner en temps et sécurité: électrocardiogramme, résultats de prises de sang, compte-rendus de consultation spécialisée.